Aujourd’hui est un jour doux et joyeux, puisque c’est jour de publication. Les éditions Entropie lancent leur périodique littéraire, et l’une de mes nouvelles se trouve à l’intérieur. Si vous me suivez depuis très, très longtemps, il s’agit de Froids, une nouvelle qui se demande comment se débrouillerait un prédateur face à des gens qui fonctionnent en tous points comme lui. C’était 2018 et je ne savais pas encore très bien ce que je faisais - j’écrivais pour comprendre puisque le dialogue n’avait rien donné. En fait je n’avais encore rien compris (à ce qui s’était passé), et la nouvelle parlait d’autre chose (que ce qui s’était passé), mais en fait pas tant que ça.
Bref, ce que j’essaie de dire c’est que Manon1 m’a donné l’opportunité de relire ce texte et de me rendre compte que je l’aimais toujours. Tant que j’y étais, j’ai lu les autres textes du zine (pour moitié des textes d’amies), et je vous le dis : c’est bien. C’est même vraiment bien. Je ne peux donc que vous encourager à visiter ce lien2, et éventuellement à nous lire. De toute façon, c’est un peu compris dans le package du métier, de vous encourager à nous lire. Pas la partie la plus confortable, mais si on ne voulait pas que nos textes vous rencontrent, vous les inconnu·e·s là-dehors, on les garderait pour nous et basta.
Je vous souhaite un excellent début de printemps, des caisses de grève pleines à craquer et le retrait total de la réforme des retraites ainsi que de la loi travail et quelques autres, tant qu’on y est.
On voit son nom sur la couverture, elle a écrit et est aussi la co-éditrice du zine, avec Maxime qui a commis la sublime couverture que vous aurez pu observer ci-dessus.
Les images aussi sont cliquables, car pour moi les années 2000 ne se sont jamais vraiment terminées.