J’ai fini un carnet, aujourd’hui. Ça m’a pris·e par surprise. C’est un de ces carnets à spirales dans lesquels il est plus pratique1 d’écrire une page sur deux, puis de le retourner pour écrire sur les verso restants. Sauf que je n’avais pas commencé comme ça, j’ai d’abord écrit sans sauter de pages, pendant bien vingt pages, c’est-à-dire dix verso qui m’ont manqué ce matin, alors que j’étais en plein élan de traduction. J’étais au café, donc mon carnet d’avance était, eh bien, ailleurs.
Tant pis ! J’ai sorti Le Renard2 et j’ai commencé à le lire. Ça m’a donné envie de vous parler.
Je traduis evidence room, ou devrais-je dire La chambre aux scellés, en français, ce qui est à moitié drôle puisque si j’ai rassemblé mes poèmes en un recueil, à la base, c’était pour permettre à la partie non-francophone de mon cercle social d’avoir autre chose que mes livres via GoogleTrad à se mettre sous la dent. De moi, je veux dire. J’ai conscience que beaucoup de livres en anglais existent déjà.